photo Le Cercle de l'Harmonie

Le Cercle de l'Harmonie

Dijon 21000

Le 14/11/2024

Entre les pieds de la croix et les feux de la rampe, le Requiem de Verdi célèbre de manière unique les noces flamboyantes de la liturgie et du drame lyrique, au point de constituer, comme on le dit parfois, « le plus bel opéra de Verdi ». C’est lors d’un hommage funèbre à Manzoni, le « Victor Hugo italien» auteur des Fiancés, que Verdi fit pour la première fois jouer son Requiem à Milan, le 22 mai 1874. Que se passe-t-il quand un génie du théâtre lyrique s’attaque à la messe des morts? Une chimie irrésistible: puissante, tragique, gorgée d’effets et de contrastes, l’œuvre use de toutes les ressources connues pour séduire et impressionner. Bien qu’elle suive scrupuleusement la liturgie catholique, la partition n’a en effet rien à envier, du point de vue dramatique, à des chefs-d’œuvre comme Aïda ou Nabucco. L’auditeur demeure étourdi, partagé entre la splendeur de l’air Libera me (pour soprano), l’angoisse poignante du Turba mirum, la puissance tellurique du Dies Irae, la lumière séraphique du Sanctus… Quittant vite l’église, le Requiem triompha à la Scala de Milan avant de s’imposer à Paris, puis dans le monde entier.

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Le Cercle de l'Harmonie

Théâtre

Dijon 21000

Le 14/11/2024

Entre les pieds de la croix et les feux de la rampe, le Requiem de Verdi célèbre de manière unique les noces flamboyantes de la liturgie et du drame lyrique, au point de constituer, comme on le dit parfois, « le plus bel opéra de Verdi ». C’est lors d’un hommage funèbre à Manzoni, le « Victor Hugo italien» auteur des Fiancés, que Verdi fit pour la première fois jouer son Requiem à Milan, le 22 mai 1874. Que se passe-t-il quand un génie du théâtre lyrique s’attaque à la messe des morts? Une chimie irrésistible: puissante, tragique, gorgée d’effets et de contrastes, l’œuvre use de toutes les ressources connues pour séduire et impressionner. Bien qu’elle suive scrupuleusement la liturgie catholique, la partition n’a en effet rien à envier, du point de vue dramatique, à des chefs-d’œuvre comme Aïda ou Nabucco. L’auditeur demeure étourdi, partagé entre la splendeur de l’air Libera me (pour soprano), l’angoisse poignante du Turba mirum, la puissance tellurique du Dies Irae, la lumière séraphique du Sanctus… Quittant vite l’église, le Requiem triompha à la Scala de Milan avant de s’imposer à Paris, puis dans le monde entier.

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